lundi 12 janvier 2015

Maman, c'est bon ? les morts ils sont plus morts ? #Jesuischarlie

Rappelez vous ...j'ai voulu leur expliquer correctement ce qui c'était passer en cet journée du mercredi 7 janvier 2015, j'ai voulu que des mots soit mis sur leurs inquiétudes et leurs questions, j'ai voulu faire au mieux pour eux, mes enfants, mais j'ai certainement échoués ...
Moi leur maman, moi leur confidente, moi leur propres chairs je n'ai pas réussi ce en quoi je croyais : les rassurés !

Depuis mercredi nous entendons parler partout de Charlie Hebdo ( et il le faut ! ), nous écoutons tous les dernières nouvelles, les dernières actualité, les derniers reportages, les derniers témoignages... pas toujours de la bonne façon, pas toujours correctement car leurs petits oreilles à eux aussi on compris ou du moins entendu ...
et puis lors d'une promenade en voiture, Ruben à essayer de comprendre, de se rassurés, de mettre des mots sur ce que lui entendait ou comprenait :

- " Maman, c'est bon ? les morts ils sont plus morts ? "

Et mon cœur de maman à eu mal ... très mal .
Que répondre quand votre petit garçon attend une réponse qui pourrais le rassuré, que répondre quand vous voyez dans ces yeux une peur, une crainte, une peine ... que répondre quand vous aussi c'est ce que vous aimeriez ... 

- " Alors maman, c'est bon ? c'est vrai ? c'est fini ? les morts ne sont plus morts ? "

Bien sur j'ai essayer de lui réexpliquer, j'ai essayer de lui dire que si, malheureusement les morts sont toujours mort ... qui oui c'est enfin fini, que les méchants ne feront plus de mal à personnes (du moins c'est méchant la ) qu'il n'a pas à avoir peur, que oui il y a eu beaucoup de victime, beaucoup de blessés, beaucoup de larme et de tristesse, mais lui ce n'est pas ce qu'il voulait.

Mon zazou au pays des bisounours voulait entendre que tout allais bien, que tout irai bien. 
Il voulait ce sentir rassuré, ce sentir apaisé. Il voulait que les gens ne soit plus triste, il voulait voir des sourires. Il voulais un monde de paix, un monde de liberté, d'égalité de fraternité, alors oui honte à moi, mais au final c'est ce que je lui ai donner ...

Du haut de ces 5 ans je les laisser continuer de rêver, continuer d’espérer, je les laisser croire en ce qu'il voulait. Je les laisser croire que maintenant et demain la France irait bien, croire que les méchant n'avait aucun destin.
Et si les morts ne doivent plus être mort pour qu'il se sente enfin rassuré, et bien advienne qui pourra c'est chose faites ...

Oui dans mon cœur de maman, tout au fond je sais que tout sa n'est pas fini, je sais que cela commence peut-être seulement. Oui j'ai peur, pour eux et pour la suite, mais finalement, ai-je besoin de leur dire ...





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